Nouveau, le site www.loicmalnati.com

Pantins...

Petit break dans mes réflexions graphiques...
Mes clients en tatouage, toujours plus nombreux, avec des envies toujours plus diverses, m'ont donné envie de renouer avec un dessin esthétique.
Je me suis donc lancé dans des illustration façon aquarelle, mais avec de la peinture acrylique, de l'eau et du papier d'arches.
Chacune est au format raisin (50x65cm)
En voici quelques unes :












Pantin sur bois à l'acrylique. "La naissance du pantin".

Et en voici également une en numérique pour la nouvelle identité graphique de mon salon de tatouage à Nice :


Avec ces pantins, je m'amuse beaucoup ! Et puisqu'il n'y a pas de mal à se faire du bien... :)
Les originaux sont exposés au salon "Loïc Malnati tatouage" 14 rue Tiranty à Nice, Malnati editions sortira bientôt des sérigraphies de ces dessins.
A bientôt.

Nouvelle toile !

Cette fois, c'est la bonne.
Matthieu a beaucoup aimé mon album Apocalypse. Il m'a commandé une toile sur le thème de l'apocalypse, mettant en scène une femme vampire entourée de (sortes de) zombies/mutants... J'ai hésité avant de réaliser cette peinture, et j'ai encouragé Matthieu à prendre contact avec Daniel Maghen (le galeriste) pour lui acheter une de mes planches. Mais il n'a rien voulu savoir... Il voulait une toile, dans l'univers d'Apocalypse, juste pour lui. Une œuvre unique.
J'ai dit oui. Et comme je n'ai qu'une parole, je crois que me voici parti pour un retour dans la peinture "en lumière". La toile est en Lin, elle mesure 73 X 100cm.
Etape 1 :
Le rough :

 

Travail de sous-couche, et arrière plan :

Et voilà la toile finie... Presque, une toile n'est jamais finie tant qu'elle est à portée de pinceau, il y a des contrastes par endroits qui me gènent encore un peu...


Croyances...

La science devrait s'en tenir à son rôle fondamental : nous ouvrir les yeux sur notre crédulité, nous débarrasser de nos superstitions... Mais elle ne devrait rester humble ! Car c'est elle la superstition ridicule aux yeux des générations futures.

L'été.

Une nouvelle toile, C'est l'été !

Puissance 3

Drôle d'humanité. Elle proclame des lois qui la contraignent, elle obéit à des modes qui la défigurent.

L'artiste

La différence entre un artiste et le reste de la population, c'est que le reste de la population a une certaine conscience du ridicule.

Individuum 2 !

Après l'"invasion des profanateurs" de recherches artistiques, voici la toile enfin recouverte avec une nouvelle version de "l'évasion du profane" !
 
"Individuum" ou "l'évasion des profanes" (120X80cm) acrylique sur toile.

Hé non !

Nononon ! Toute tentative esthétique est vaine et corrompue !
La création n'est pas un métier, c'est une recherche. Dans le cadre de son métier on peut faire de l'esthétique, dans le cadre d'une recherche personnelle, on n'a pas le droit de se branler... Ca serait monstrueux !
Vite, couvrons cette écart avec un blanc immaculé !


Nouvelle toile !

Donc... comme je le disais, voici une nouvelle démarche. C'est une toile en cours, elle est loin d'être finie.
Où ça me mène, j'en sais rien. Mais c'est un retour de la recherche esthétique dans ma peinture... Ca fait du bien !
Première étape donc :
 "René" (titre provisoire -comme disent les éditeurs-) Acrilique sur toile (peint à la brosse à dent pourrie) 120X80 cm.

Mon idéal...

Mon idéal n'est pas celui d'un philosophe ou d'un gourou... Juste celui d'un artiste. C'est à dire que ce que je cherche, c'est moi, et non pas un modèle pour tous.

Seul contre tous !

Je prépare une exposition de peinture. Un ensemble de "dessins en puissance" sur un thème qui m'est cher : l'individuum ! Vive l'individu, loin de sa communauté d'origine, loin de toute appartenance à un sous-groupe humain, vive l'Homme libre d'être lui-même !

Cette expo sera présentée pour une durée indéfinie, au salon "Figurations tatouage" à Nice, sous le titre suivant : "Loïc Malnati, seul contre tous !"
Mais on en est pas là, maintenant, il faut travailler...

Voici la première toile, 70x70 cm, acrylique au pinceau :
"En taule"


Le couple...


Une petite toile que j'ai faite pour des amis qui ne le savent pas encore... Mais comme je suis content de moi, je la montre avant, je n'arrive pas à m'en empêcher !

Monochrome pygmée.

Je me suis remis à peindre... Genre peinture fulgurante !
J'ai un projet d'album, depuis un moment, sur la vie du pygmée Ota Benga, qui en 1906, avait été exposé à l'exposition coloniale de Saint Louis, puis au Zoo du Bronx. Ota Benga s'est suicidé en 1916. C'est une triste vie que la sienne, et pour la raconter, j'ai besoin de comprendre son état d'esprit... Ou en tous cas d'avoir l'impression de le comprendre (il faut croire à ce qu'on raconte !!)... C'est difficile pour plusieurs raisons que je n'exposerai pas ici. Je ne suis pas certain de parvenir un jour à trouver les mots pour raconter cette histoire... Mais j'y travaille constamment, c'est un truc de fond. Et justement je mangeais mon sandwich, assis devant mon salon de tatouage, pensant aux destins de Socrate et d'Ota Benga (j'y vois une similitude, c'est comme ça), et j'ai repensé à ce moment où le pygmée travaillait sur un chantier, il avait trouvé un clou tout tordu par terre, il l'avait ramassé en riant, et avait crié, comme s'il venait d'avoir une révélation : "Hahaha ! Mouzoungous !!"... Mouzoungous signifie "les hommes blancs". Je pensais à ça et mon regard se fixe sur un objet au sol, je le regardais sans le voir... Un clou tordu ! Est-ce lui qui m'a rappelé Ota inconsciemment, ou alors une sorte de hasard bizarre ? En tous cas, je me suis dit qu'il fallait que je fasse quelque chose de ce clou.
Parce que je ne sais pas pourquoi Ota Benga a identifié l'homme blanc à un clou tordu (encore que dit comme ça, ça semble évident...), parce que Ota Benga avait, paraît-il, une grande fascination pour les clous justement... J'ai réfléchi, et je me suis dit que je ne comprenait pas Ota sur ce coup là, et j'ai décidé de le prendre au mot (les pygmées sont attaché au premier degré, surtout s'il y a de l'humour !), j'ai donc fait une toile en hommage au regard d'Ota sur les mouzoungous : Un monochrome blanc sur blanc !

A Ota Benga.

Au commencement...

Déja, pour bien comprendre ma démarche, il faut envisager l'idée, difficile pour tout fan de BD qui est accroché à ses vieilles références, que je suis un des meilleurs dessinateurs du monde. Ben oui... Ravi de l'apprendre aux novices qui ne l'ont pas encore compris. Et je suis prêt à le prouver en relevant absolument n'importe quel défit graphique qu'un pro me lancerait dans n'importe quel style, je dessinerai mieux que lui. Et si, à mon tour je lance un défi à ce dessinateur suicidaire, il se ridiculisera. Mais ça, c'est dans l'hypothèse où je me soucierais du regard des autres, ce défi n'aurait pour seul but que de m'assurer une image solide aux yeux de novices émerveillés... (soulagement des dessinateurs pro du monde entier !) Mais je ne suis ni gourou, ni coquet, il faudra donc bien se contenter de mes affirmations. Et du haut de ma technique, j'affirme aujourd'hui que je suis au sommet du graphisme mondial. Tenez-vous le pour dit !